L’école-maison n’est pas une paisible prairie !
En temps normal, notre école-maison va très bien. Notre horaire fonctionne bien. Les enfants apprennent et progressent très bien et prennent même beaucoup d’avance par rapport à leurs niveaux scolaires respectifs. Cependant, il arrive parfois des semaines plus difficiles… comme ce fut le cas cette semaine.
Le temps était gris. Je me sentais très fatiguée, je manquais de patience, j’étais très négative par rapport aux travaux des enfants. Aussi, j’avoue que les nouvelles mesures gouvernementales sur la COVID m’ont beaucoup inquiétée, car je craignais qu’elles empêchent la suite de notre session à la COOP.
Ceci étant dit, il y a eu, comme d’habitude, des petits rayons de soleil dans notre semaine. Plusieurs petites choses m’ont apporté du réconfort et de la joie malgré le nuage gris qui se tenait au-dessus de moi.
D’abord, le soutien de mon époux qui m’aidait après ses grosses journées, qui ne me jugeait pas et qui m’empêchait de me juger moi-même trop sévèrement m’a fait l’effet d’un baume sur mon état général.
Aussi, le travail extraordinaire des membres d’Ex Corde Schola pour trouver des solutions concrètes afin de nous ajuster aux nouvelles mesures m’a fait ressentir davantage la grâce de faire partie de notre COOP avec toutes ces femmes extraordinaires et battantes.
Enfin, les petits moments doux qui se sont glissés malgré tout durant la semaine m’ont donné la force de continuer.
Cette semaine m’a rappelé que l’aventure de l’école-maison n’est pas toujours une longue et paisible prairie. Il nous apparaît quelques fois des petites collines ou même de grandes montagnes qui peuvent nous ralentir ou parfois nous décourager pour un moment. Elles font partie du chemin !
La leçon que j’en tire, c’est qu’on ne doit pas abandonner et qu’on doit se rappeler des beaux bouts de chemin parcourus, et penser à ceux à venir !